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Henri Simon Diamantberger dit Henri Diamant-Berger, né le à Paris, ville où il est mort le , est un scénariste, réalisateur et producteur de cinéma français.
Il est le frère aîné de l'écrivain Maurice Diamantberger, alias André Gillois, le père du poète Jean-Claude Diamant-Berger (1920-1944), et le grand-père du cinéaste Jérôme Diamant-Berger né en 1950.
Fils d'un médecin juif d'origine roumaine d'ascendance française, naît le dans le 9e arrondissement de Paris.
Licencié en droit à 19 ans, Henri Diamant-Berger est engagé volontaire dans la Première Guerre mondiale. Décoré de la croix de guerre avec palme et de la Médaille militaire, il est réformé pour blessure le .
Dès sa démobilisation, il refait, à la demande d’André Heuzé, deux films dont les négatifs ont été endommagés : Les Gants Blancs de Saint-Cyr, et le Lord Ouvrier. En , il fonde une revue hebdomadaire Le Film avec comme rédacteur en chef Louis Delluc et la participation des écrivains Colette et Aragon, puis participe au Comité de défense du cinéma français présidé par Edmond Rostand et Tristan Bernard et fonde l'Association des auteurs de films.
Son frère cadet Maurice Diamantberger, qui collabora avec lui, est plus connu sous le nom d’André Gillois.
En , il est envoyé par Georges Clemenceau aux États-Unis en mission officielle pour organiser la distribution des actualités françaises. C’est son premier voyage en Amérique qui sera suivi de plus d’une vingtaine d’autres car il deviendra très vite le plus américain des cinéastes français de cette époque.
En 1919, il publie un livre intitulé Le Cinéma où il expose ses idées qui intéressent Charles Pathé. Grâce à ce dernier, il va produire, en qualité de metteur en scène, Le Petit Café avec Max Linder et Raymond Bernard, fils de Tristan. C’est le premier film d’une durée d’une heure et demie.
En 1920, avec un budget exceptionnel de 2 500 000 francs de l’époque, Charles Pathé lui permet de réaliser la version muette des Trois Mousquetaires, film en douze épisodes, avec des décors de Mallet-Stevens et des costumes de Paul Poiret. En 1922, Vingt ans après couronne l’entreprise.
En 1923, il modernise les studios Pathé, fait venir des États-Unis les premiers travellings, construit les studios de Billancourt, puis en 1924 les studios Diamant Film Co of America. Il est aussi novateur, inventant le métier de scripte, la bande-annonce, tournant en Amérique le premier film avec le procédé Technicolor, les Marionnettes (1927), puis en 1932 Clair de Lune, premier film tourné uniquement en extérieur.
En 1936, il rachète la société de production Le Film d'art à Charles Delac.
Dès 1939, il organise des reportages radio aux États-Unis pour la radio française. Exilé aux États-Unis pendant la Deuxième Guerre mondiale, engagé dans la France libre, il devient attaché à l'ambassade de Washington chargé de la propagande radio et cinéma puis, à Alger, attaché au Commissariat de l'information, il devient directeur des services cinématographiques civils et militaires de la France combattante.Son fils, Jean-Claude, meurt en juillet 1944, près de Caen, alors qu'il était correspondant de guerre, peu de temps après avoir débarqué en Normandie. À la Libération, il est l'initiateur de la loi d'aide au cinéma, avec le député Géraud Jouve.
De 1946 à 1967, il met en scène et produit plus de cent huit films de long-métrage et une centaine de films de courts-métrages, documentaires.
Dans sa longue carrière, il a fait tourner, entre autres, Ray Ventura, Maurice Chevalier, Tino Rossi, Damia, Marguerite Moreno, Blanche Montel, Claude Dauphin, Harry Baur, Jean Tissier, Erich von Stroheim, Jules Berry, Pierre Fresnay, Simone Simon, Jeanne Moreau, Juliette Gréco, Robert Lamoureux, Michel Galabru, Bourvil, Francis Blanche, Emmanuelle Riva, Micheline Dax, Jean-Marc Thibault, Jean Piat, Charles Aznavour, Jean Richard, Philippe Clay, Robert Dhéry, Philippe Noiret, aura produit le premier film de René Clair, et eut pour assistants Claude Autant-Lara, Robert Bresson, Henri-Georges Clouzot.
Il meurt le en son domicile au no 6 rue du Val-de-Grâce dans le 5e arrondissement et, est inhumé au cimetière de Montmartre.
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Source : Article Henri Berger de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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